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La thèse, vue par des doctorant·es :

Le positif

  • La flexibilité : on est bien sûr tenu de fournir un travail correct, mais on ne doit pas pointer nos horaires et on n’est généralement pas “fliqué” sur nos éventuelles allées et venues. Il ne faut pas tomber dans le piège de la procrastination ni de ne plus compter ses heures, mais c’est parfois bien pratique pour mieux accorder son rythme de travail aux fluctuations de la vie!

  • Mener sa propre barque : il y a quelque chose de très excitant dans le fait de mener son propre projet, devoir prendre des décisions, pouvoir choisir d’aller explorer tel ou tel aspect qui nous paraît plus intéressant. C’est aussi d’autant plus gratifiant quand on obtient des résultats.

  • L’intégrité : mener soi-même un projet de recherche qui nous intéresse, c’est aussi la chance de mener un travail porteur de sens et en accord avec ses propres valeurs.

  • Un CDD de longue durée et bien rémunéré : ce n'est peut-être pas aussi bien qu'un CDI, mais cela reste un emploi stable sur 4 ans au moins, et la période de crise actuelle nous a rappelé que c'est là une sécurité non négligeable.

Le moins positif

  • Revers de la médaille de la flexibilité : il est facile de succomber au piège de la procrastination ou, au contraire, de se surmener. Au sortir des études, on n’a pas forcément toujours une discipline de travail bien rôdée, ni l’habitude des horaires chargés de la vie active. Commencer avec des horaires flexibles peut donc être un démarrage difficile !

  • La pile de travail ne désemplit jamais : puisque la deadline est située à une échéance de 4 ans minimum, il y a toujours quelque chose à faire. Bien sûr, il y a des coups de chauds et des périodes plus calmes, mais on ne finit jamais une journée en se disant qu’on a terminé tout ce qu’il y avait à faire, et on ne peut jamais se dire que si quelque chose n’est pas fait, quelqu’un d’autre s’en chargera à notre place. Si on ne fait pas la part des choses, c’est une sensation qui peut être la cause de stress continu au quotidien.

  • Les désillusions : on rentre généralement dans un projet de recherche plein d’espoir et d’enthousiasme. Cependant, on rencontre inévitablement obstacles et imprévus : sous-estimation de la quantité de travail pour une manipulation ou des observations, résultats non-significatifs, refus à la publication…On fournit beaucoup d’énergie pour un projet que l’on porte presque seul, ce qui peut rendre les échecs ou obstacles d’autant plus démoralisants. Parfois, on peut aussi se sentir démunis face à la quantité de travail à abattre. Il est important d’y être préparé, et de savoir que ce sont des étapes normales du travail de recherche, particulièrement lorsqu’on débute.

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