Quelle est la journée-type d'un doctorant ?
À quoi ressemble le travail de doctorant.e ?
D’une thèse à l’autre, ou plus simplement d’une année/saison à l’autre au sein d’une même thèse, le travail de doctorat peut être extrêmement différent. Dans l’ensemble, on peut cependant lister X catégories de tâches que l’on retrouve dans tout doctorat :
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La récolte de données : il s’agit sans doute de la partie la plus variable d’un doctorat à l’autre. Selon le domaine d’études, elle pourra avoir lieu au cours d’expériences de laboratoire, d’essais agronomiques en plein champ, de relevés écologiques en milieu naturel, voire même parfois d’entretiens ou enquêtes sociologiques ; se dérouler en Belgique ou à l’étranger ; être régulière au long de l’année (travail de laboratoire, par exemple) ou au contraire marquée par une forte saisonnalité (relevés écologiques ou essais agronomiques).
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L’analyse des données récoltées : après avoir récolté les données, il est nécessaire de les mettre en forme puis de les analyser, afin de pouvoir enfin les interpréter pour en tirer des éléments de réponses à ses questions de recherche. La plupart du temps (mais pas toujours), cela passe notamment par des analyses statistiques, plus ou moins poussées selon le domaine et les questions de recherche.
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La communication scientifique : enfin, lorsque l’on commence à obtenir des résultats et à pouvoir en tirer des conclusions, il s’agit de les communiquer à la communauté scientifique. Cela prend le plus souvent la forme de présentations ou de posters à l’occasion de colloques ou d’autres évènements (comme la BRD !) et la publication d’articles scientifiques.
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Les tâches de support : bien sûr, tout n’est pas aussi simple et on passe également beaucoup de temps à des tâches de “support” aux trois tâches précédentes. Pour préparer ses expériences ou travail de terrain, il faut par exemple parcourir la littérature pour construire sa méthodologie, établir un plan de travail ou s’organiser pour rassembler le matériel nécessaire. Pour analyser ses données, il faut d’abord les encoder, les mettre en forme ou éventuellement se former à de nouvelles méthodes statistiques. Pour communiquer les résultats de ses recherches, il faut trouver les bonnes revues ou conférences, s’y inscrire, avoir établi une bonne bibliographie sur son sujet de recherche.
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Les “à-côtés” : enfin, il peut exister toute une série d’activités annexes. Par exemple, des activités pédagogiques telles qu’animer un séminaire pour des étudiants, surveiller un examen ou participer à l’encadrement d’un mémoire de fin d’études ou d’un stage. Cela peut aussi être la co-organisation d’évènements, comme le BRD ou la soirée de sensibilisation "ça va, c'est juste une blague". L'ULB (ou d'autres structures comme des universités partenaires ou des entreprises privées) proposent également des formations ponctuelles ou des cours que vous pouvez suivre comme la rédaction en anglais scientifique, ou des événements plus de type "vulgarisation" comme le Printemps des Sciences, l'Université des Enfants ou le concours "Ma thèse en 180 secondes" auxquels vous pouvez participer et les valoriser en ECTS dans le cadre de votre formation doctorale.
Quelle est la journée-type d'un doctorant?


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Journée type d'un doctorant
Quelle répartition du temps de travail?
Théoriquement, le doctorat est un travail à temps plein. Une journée classique serait 8h30-17h, par exemple, mais cela peut varier en fonction des contraintes du travail de laboratoire ou de terrain, d’éventuelles réunions professionnelles tardives, d’imprévus ou de deadlines. Il n’est dès lors pas rare de devoir occasionnellement travailler le weekend ou en soirée, sans que cela ne soit extrêmement récurrent ou ne puisse être compensé par des temps de repos à d’autres moments.
En ce qui concerne les congés, leur nombre s’aligne normalement sur celui prévu par l’université d’accueil, soit X jours à l’ULB.