Compétences

Sur le point de vue des compétences techniques, il n’est pas nécessaire d’avoir eu la Plus Grande Distinction tout au long de son cursus pour être capable de faire un doctorat. Les principales compétences techniques nécessaires sont:

• Une bonne maîtrise de l’anglais: cela concerne aussi bien l’écrit (lecture et rédaction d’articles scientifiques, communications par mail, …) que l’oral (présentations lors de colloques ou conférences, notamment).

• Compétences de base en bureautique: il est indispensable de maîtriser des programmes tels que Word, Excel ou Powerpoint et plus récemment Zoom ou Microsoft Teams, ainsi que de savoir rédiger des emails professionnels de façon récurrente.

• Compétences de bases spécifiques au domaine d’étude: bien que le travail de doctorat, comme tout premier emploi, laisse de la place à l’apprentissage, avoir quelques rudiments peut s’avérer utile. Par exemple: maîtriser les techniques de base de laboratoire pour des thèses en microbiologie ou biologie moléculaire, ou avoir quelques bases pour l’utilisation de programmes informatiques tels que R ou QGis pour des thèses en écologie spatiale.

Au-delà de cela, ce sont sans doute les compétences “douces” qui priment pour faire un doctorat. Puisqu’un doctorat est avant tout un projet de recherche dont vous êtes le principal maître à bord, il est indispensable d’avoir les compétences suivantes pour correctement mener sa barque:

• Être autonome: même si vous pourrez chercher conseil chez votre promoteur ou de l’aide technique chez les techniciens de votre laboratoire, la principale personne à qui vous aurez des comptes à rendre, c’est vous-même. A vous donc d’organiser votre travail, de déterminer vos protocoles expérimentaux, de réorienter vos questions de recherche si nécessaire, etc…

• Être organisé·e et faire preuve d’autodiscipline: pour les mêmes raisons, vous travaillerez le plus souvent seul·e plutôt qu’en équipe et, bien que d’autres apparaîtront en cours de route, votre principale “deadline” sera à long-terme (4 ans minimum!). Il est donc essentiel de savoir organiser son temps de travail et de s’y tenir.

• Être capable de gérer son stress: dans un projet de recherche, il existe généralement une infinité d’angles possibles, de données à collecter, d’analyses à réaliser, de littérature à explorer. Si votre projet vous tient à coeur, il peut arriver de se sentir dépassé·e devant les options possibles. D’autre part, il peut arriver d’être fort sollicité·e par son/sa promoteur·rice ou d’autres collaborateurs scientifiques. Il est donc important de réussir à s’aménager des périodes de repos et de réussir à prioriser les tâches, quitte à accepter de parfois en abandonner certaines